turbine a gaz
Dans les machines volumétriques, cet échange d’énergie a lieu par déformations de capacités à l’intérieur desquelles le fluide est provisoirement prisonnier.
Les turbomachines qui peuvent comprendre des pompes, ventilateurs, compresseurs et notamment des turbines et qui manipulent des débits de fluide plus grands que les machines volumétriques, jouent, dans ces processus de conversions d’énergie, un rôle important d’échangeur de travail entre le fluide et un organe mécanique dont la partie en mouvement est constituée d’un rotor muni d’ailettes.
Les turbines à gaz font partie de ces turbomachines. Leur singularité par rapport aux autres types de turbines se précise par la nature du fluide actif, qui est un gaz issu d’une réaction chimique de combustion et qui est, en revanche, un fluide incompressible (eau) dans une turbine hydraulique et une vapeur d’eau dans une turbine à vapeur.
Leur grande importance dans les processus de conversion d’énergie peut être appuyée par la diversité de leurs applications qui s’étendent sur différents domaines. Le choix des turbines à gaz pour ces utilisations variées a été fondé en priorité sur leur souplesse d’emploi, leur fiabilité élevée et leur facilité de maintenance face à leurs concurrents traditionnels : turbines à vapeur et moteurs alternatifs.
Par là, elles feront l’objet de ce mémoire qui aura pour but de décrire le fonctionnement général des turbines à gaz prises dans leur milieu d’exploitation, ainsi que les contraintes liées à leur installation et les choix qui en découleront ; outre les caractéristiques qui leur ont permises de conquérir le monde industriel face à leurs rivaux, lesquelles seront commentées par un exemple de calcul du cycle thermodynamique réel et ce en tenant compte des pertes gazodynamiques dans les différentes sections de la turbine, ainsi