RISQUES ENCOURUS PAR LA FRANCE A LA SUITE DE LA PERTE DU TRIPLE A L’une des premières conséquences serait de voir la France exclue de politiques d’investissement des grands fonds internationaux (partie 3 de votre cours), qui sélectionnent, pour leurs clients, les dettes les plus sûres, notées triple A. C'est, par exemple, le cas de fonds gérés par des banques privées suisses, allergiques au risque. De la même façon, si la perte du triple A devait HYPERLINK "http:// conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/search?verb=rench%C3%A9rir" \t "_blank" renchérir le coût du "CDS" (Credit Default Swap) de la France – ces assurances que souscrivent les créanciers d'un Etat ou d'une entreprise, pour se HYPERLINK "http:// conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/search?verb=prot%C3%A9ger" \t "_blank" protéger contre le risque de défaut –, certaines banques centrales, hors de la zone euro, pourraient HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/search?verb=%C3%AAtre" \t "_blank" être tentées d' HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/search? verb=all%C3%A9ger" \t "_blank" alléger leurs investissements en obligations françaises. Surtout, le retrait du triple A provoquerait des dégradations de notes en cascade pour tous les organismes publics dits "subsouverains" : collectivités territoriales, entreprises ayant l'Etat à leur capital et entreprises bénéficiant de la garantie implicite de l'Etat. "Le triple A protège l'économie française. Il ne faut pas HYPERLINK "http://conjugaison.lemonde.fr/ conjugaison/search?verb=minimiser" \t "_blank" minimiser l'impact de son éventuelle perte", déclare l'économiste HYPERLINK "http://www.lemonde.fr/sujet/337a/christiansaint-etienne.html" \t "_blank" Christian Saint-Etienne. En France, les grands émetteurs de dettes, que sont la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades), l'Unedic ou Réseau ferré de France (RFF), tous notés AAA, verraient sans doute, comme toutes les agences publiques garanties par l'Etat, leur note de qualité