Trente glorieuses
La Seconde guerre mondiale fut suivie par une période caractérisée par une forte croissance dans les PDEM (pays développés à économie de marché). Il y eu de nombreux bouleversements qui furent profitable pour les populations. Cette période fut alors appelée par l’économiste français Jean Fourastié : « Les Trente Glorieuses ». Ce dernier a développé une thèse dans son ouvrage « les Trente Glorieuses ou la révolution invisible ». Dans quelle mesure peut-on parler d’une révolution invisible ?
I) Une révolution invisible à l’échelle de l’individu
A) Modification de la structure de la consommation
Augmentation du revenu discrétionnaire => Les dépenses pour la santé, les loisirs, les vacances augmentent. Les dépenses d’alimentation quant à elles diminuent relativement au budget total. (Engel)
Nouveaux produits apparaissent grâce au progrès technique (ex : électroménager)
Apparition du phénomène d’obsolescence (Galbraith « L’ère de l’opulence »)
Naissance de la société de consommation
B) Une Liberté du consommateur menacée
Selon Galbraith, les gammes de produits sont restreintes, le consommateur est beaucoup moins libre de choisir son produit.
Développement de la publicité avec une mise en place des stratégies des entreprises
C) Une évolution des mentalités
Gaspillage se développe. (« L’art du gaspillage » Packard)
Les dépenses des ménages se modifient.
Apparition des idées keynésiennes au sein de la population. En France, par exemple, on se demande davantage « que fait l’état ? » quand un problème survient.
En France, plus de keynésiens avec l’ENA qui forme les technocrates.
II) La révolution à l’échelle de la microstructure et macrostructure
A) Microstructure :
Fordisme, Taylorisme
B) Macrostructure :
Keynésianisme => état providence (prestations sociales, allocations chômage, retraites, horaires de travail, salaire). *