Travail d’écriture
Canevas : Un homme entre dans un taxi. Le chauffeur, un homme assez âgé a mis la radio. Une vielle chanson de Gainsbourg passe et le chauffeur se met à fredonner. La chanson se termine et le chauffeur parle au narrateur de sa vie tourmentée jusqu'à l’arrivée. Le narrateur entre dans un magasin et entend la même chanson. Poésie dramatique
Après avoir passé de longues heures, qui durèrent pour moi toute une vie, à arpenter d’interminables ruelles dénuées de sens, encadrées par de mornes façades salies par le temps et les éléments, j’aperçois un taxi qui pourrait être la parte de sortie d’un monde sans expression. J’entre. Après avoir pris ma destination, le chauffeur, un vieil homme non épargné par les affres de la vie, démarre et allume le petit poste de radio vieillot. Une ancienne chanson Gainsbourg nous berce alors et je vois mon chauffeur fredonner doucement, une larme à l’œil. Tout cela me rappelle la rapidité de cette chose étrange que l’on appelle la vie et me plonge dans un profond désarroi. Ensuite, après avoir éteint la radio, il me conte ses misères et je comprends alors que son parcours n’a été qu’un long et difficile cheminement, que pour lui tout a été gris sur le chemin de croix. J’ai envie de pleurer. Je suis arrivé et je sors du taxi. Je rentre dans le magasin de livres, où je trouve toujours quelques ouvrages qui, momentanément me plongent dans des rêves éveillés. Dans le magasin se trouve un juke-box où passe la même chanson qui, décidément me plonge dans une profonde mélancolie.
Injurieux
Journée de merde. Temps de merde. Pas moyen d’avoir un peu de soleil dans ce foutu pays ? J’entre dans un taxi conduit par un vieux con, ridé, moche et qui pue. A la radio, c’est Gainsbourg ! Encore un vieux con qui n’a pas compris que fumer, non seulement sa pue, mais en plus sa tue. Ah vl’a le vioque qui se met à chanter ! Génial, déjà qu’il ne fait pas beau… il va se mettre à pleuvoir ! Ah, ouf, la chanson est finie et v’là ty pas