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Dimanche dernier c’est déroulé, sur la Place Rouge de Moscou, un gigantesque rassemblement. Ce dernier a réuni plus de 70 000 (d’après les organisateurs de l’événement) en mémoire de Boris Nemtsov.
Celui-ci a été assassiné par balle à quelques dizaines de mètres du Kremlin dans la nuit de vendredi à samedi dernier. Le coupable de ce crime reste encore introuvable mais tout laisse à croire que ce le gouvernement russe est derrière tout cela. Et cela ne serait pas étonnant car l’homme de 55 ans était un opposant au Président : Vladimir Poutine. Et comme l’a clairement dit Poutine : « Dans le régime politique de la Russie, il n’y a pas de place pour aucun rival sérieux. ».
Il y a tout de même d’autres hypothèses qui sont envisagées. Comme celle énoncée par Dimitri Peskov, porte-parole du Président, qui serait en fait d’un assassinat « sacrificiel ». C’est à dire que selon Poutine, Nemtsov s’est laissé abattre par des opposants pour déstabiliser la situation politique, pour tenter de prouver que c’est le gouvernement qui a tué ce « gêneur ».
Une autre hypothèse était celle de L’Islamisme mais nous nous sommes vite rendu compte que cela était peu plausible car un acte de ce genre sans revendications de leur part aurait été une première.
De plus si nous regardons la liste d’opposants au Kremlin morts de façon suspecte ou assassinés, les doutes sur les coupables deviennent de plus en plus minces. Le gouvernement russe est dans la ligne de mire.
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Droit à la vie privée. Boris Nemtsov était surveillé par l’état russe. Il a été mis sur écoute.
Droit de penser librement, la liberté de penser (si le gouvernement est coupable). Car il a été tué pour des idées qu’il n’avait pas en commun avec le Président.
Droit à la vie. Il a été assasiné.