Travail de recherche : gaz de schiste
Depuis quelques années, la présence de gaz de schiste est connue au Québec. Tout d’abord vue comme une ressource salvatrice qui renflouerait les coffres de l’État, l’opinion publique a connu un revirement saisissant. Depuis quelques mois, des débats houleux entre les environnementalistes, soucieux de l’impact négatif que l’exploitation des gaz de schiste aurait sur la faune et la flore québécoise, ainsi que sur la santé des Québécois vivant près des sites d’exploitation, et ceux prônant l’exploitation de cette nouvelle ressource ont occupé les médias et la classe politique. Cet enjeu politique, social et économique est aujourd’hui rencontré avec beaucoup d’émotions fortes. Le gouvernement s’est déjà positionné sur le sujet, rendant publique son approbation du projet, tandis que deux des partis de l’opposition se sont quant à eux fait des critiques sévères des actions du gouvernement. Le projet, dénoncé par plus d’un groupe, est maintenant rencontré avec une désapprobation générale qui ne semble pas affecter les plans des compagnies énergétiques.
2. Éléments de la problématique
Lorsqu’il a été découvert que le Québec avait un énorme potentiel d’exploitation des gaz de schiste, plusieurs groupes se sont rapidement fait entendre. Le gaz de schiste, une ressource naturelle dite non conventionnelle, est un gaz produit et contenu dans le schiste qui requiert, pour être rentable, la fracturation des roches, ce qui augmente le flot de gaz relâché[1]. Les médias, depuis quelques mois, se sont penchés sur le dossier et ont exposé plusieurs aspects de l’industrie des gaz de schiste qui embêtent la population québécoise. La couverture médiatique du sujet a révélé les dangers potentiels pour l’environnement qui sont synonymes de l’exploitation de cette ressource. De surcroit, certains ont ajouté que les gaz de schiste pouvaient être nocifs pour la santé des animaux et des humains. Les compagnies souhaitant exploiter les gaz, quant à elle,