Diderot, Jacques le fataliste
Pp114-115

Introduction : Le roman de Diderot connut une gestation qui fut longue. Diderot se défend d’avoir voulu écrire un roman. Il s’agirait plutôt d’un anti-roman ou Diderot critiquerait les ficelles du genre et qui chercherait à détruire l’illusion romanesque. Dans ce passage Jacques vient de faire une aumône conséquente à une femme dans le besoin. Il est alors attaqué par des brigands qui le prenait pour une personne de riche. Jacques fait le récit de cette aventure qui s’inscrit dans le récit de ses amours. Son maître l’écoute et prend parti. Dans ce passage on étudiera si la récit est plutôt romanesque ou si le passage est plutôt philosophique.

I) Un récit romanesque : a) jacques est un bon narrateur : cela se voit dans l’attitude du maître puisqu’il est captivé par le récit de son valet et que même il sort l’épée du fourreau pour voler au secours virtuel de Jacques qui ne court aucun danger puisqu’il est assis à côté de son maître à discuter avec lui. b) passage de roman d’aventure : on dans le récit de Jacques un passage de roman d’aventure puisqu’il y de l’action et que Jacques est dans une position dangereuse. c) jacques personnage pitoyable et misérable : il a une blessure au genoux ce qui le rend pitoyable et c’est en fait qqn de pauvre contrairement à ce que pense les brigands qui l’ attaquent. A cette douleur physique est donc ajoutée une douleur financière. Le maître réagit et part sur un débat philosophique lorsqu’il pose la question à Jacques de comment cela a t’il put arrivé à un homme bon comme lui et il se fait battre et presque assassiné.

II) Des procédés modernes : Le maître peut être assimilé au lecteur passionné du roman, il est pris dans le récit de Jacques. Et il en oublie même que la fin est heureuse puisque le conteur Jacques est à ses côtés. Diderot analyse ainsi l’illusion romanesque qui est alors un procédé moderne