Transformation social depuis 1850
En 1850, l'Europe entre dans une phase de croissance économique grâce à la première révolution industrielle, elle-même causée par l'utilisation du charbon, des machines à vapeurs, ainsi que par les innovations mécaniques de l'époque. Auparavant l'économie reposait massivement sur l'agriculture, mais cette révolution marque le déclin progressif du monde rural. En 1850 les paysans représentent 70% de la population active, puis 30% en 1930, et pour finir à 3% d'agriculteurs de nos jours. En effet le monde paysan disparait petit à petit sous l'action de l'exode rural, happés par " les villes tentaculaires ", comme les décrits le poète flamand et symboliste Emile Verharen en 1895. Les jeunes paysans partent des campagnes pour devenir ouvriers. La deuxiéme révolution industrielle provoque des transformations sociales considérable : L'urbanisation progresse, la campagne se mécanise, et les jeunes paysans deviennent ouvriers dans les nombreuses industries et mines installées en villes ou en périphérie. Le nombre d'ouvrier augmente rapidement passant de 3,5 millions d'ouvriers à plus de 6,5 millions entre 1860 et 1935. Le monde ouvriers est certe diversifié, cela n'empéche pas le surnom de "classe laborieuse". En effet cette nouvelle catégorie social vit difficilement, les conditions de travail et sanitaires sont extrémement mauvaises et insécurisées, et les salaires sont au plus bas : On compte 40% de mortalité, et casiment 50% d'Alcoolisme. De plus les écarts de plus en plus grandissants entre les ouvriers et les bourgeois font naître les idées marxistes qui prônent la révolution prolétarienne et la chute violente de la classe bourgeoise. La défense des ouvriers débutera en 1884