Transformation du raisin
L’éraflage : Cette action consiste à séparer les rafles des baies avant le pressage. Le sulfitage : C’est l’ajout de souffre qui permet d'aseptiser le moût pour éviter un départ de fermentation non désiré. La macération : Le jus et les matières solides macèrent de 14 à 20 jours afin que les peaux donnent le maximum de leur couleur et de leurs arômes. La fermentation alcoolique qui se déroule alors entre 20 et 28° C accélère ce phénomène. Le dégagement de gaz carbonique (CO2) provoqué par la fermentation fait remonter les matières solides en surface qui forment le chapeau. On procède alors au remontage qui consiste à pomper le vin en bas de la cuve pour le ramener sur le chapeau. L’égouttage : Le vin s’écoule par le bas de la cuve jusqu’à ce que les matières solides soient descendues. On obtient alors le vin de goutte. Le pressurage :
Toutes les matières solides restées au fond de la cuve de macération forment le marc. Il est récupéré à l’aide d’un tire-marc (vis sans fin plongée au fond de la cuve) et acheminé vers le pressoir.
Lorsque le pressurage est terminé, on obtient d’une part le vin de presse et d’autre part le marc, sec et compacté. Ce dernier partira pour la distillerie. Le vin de presse sera soit assemblé au vin de goutte, soit également distillé.
La fermentation malolactile : Elle a lieu systématiquement pour les vins rouges qui ne doivent pas garder trop d’acidité. Le vin reste plusieurs semaines voir plusieurs mois dans des cuves, toujours sous température et