Transcription
Cette transcription comporte différentes phases. La double hélice d'ADN est tout d'abord ouverte sur une courte portion. Des nucléotides libres présents dans le noyau viennent alors, sous l'action d'une enzyme (l'ARN polymérase), s'associer pour former une chaîne complémentaire à celle du brin d'ADN. En effet, la structure de l'ARNm est très similaire à celle de l'ADN: c'est aussi une suite de polymères de nucléotides constitués chacun d'acide phosphorique, de ribose et d'une base azotée caractéristique. Seule différence, celles-ci sont maintenant adénine, guanine, cytosine et uracile (l'uracile remplace la thymine). L'adénine s'apparie à l'uracile, la guanine s'apparie à la cytosine. Ainsi, à une séquence AGC sur le brin d'ADN correspondra la transcription UCG sur la molécule d'ARNm.
L’ARNm a été exporté dans le cytoplasme. Il reste désormais à passer d'une séquence de nucléotides portée par l'ARNm à une protéine (séquence complexe d'acides aminés ou en d'autres termes une chaîne polypeptidique). C'est le processus dit de traduction que nous allons maintenant décrire. Tout d'abord il faut savoir qu'à un acide aminé précis correspond un groupe de trois nucléotides successifs portés par l'ARNm (appelé codon).
Il existe 20 acides aminés différents ; avec les quatre bases (A, U, G et C), on peut former 64 combinaisons de trois bases (4x4x4). Un acide aminé donné est donc désigné par plusieurs codons ; de plus, certaines combinaisons ne désignent aucun acide aminé: on les appelle "codons stop".
La correspondance entre un codon et un acide aminé porte le nom de code génétique. On le qualifie souvent de non chevauchant (dans une séquence,