Le projet de loi pour la légalisation l’avortement thérapeutique au Chili Depuis 1931, le Code Sanitaire chilien permettait l’accès à l’avortement lorsque la santé de la femme était en danger. Cependant, en 1989, quelques mois avant la fin de la dictature, Augusto Pinochet a abrogé cette mesure suite aux pressions exercées par l’eglise catholique. Depuis cette date, l’avortement est illégal quelles que soient les circonstances. Seulement cinq pays d’Amérique Latine et des Caraïbes partagent cette position juridique d’interdiction absolue : la République Dominicaine, le Nicaragua, le Salvador, Haïti et le Honduras. Le projet de loi devait être débattu au Sénat le 2 août 2011, mais, jusqu’à présent, il n’a toujours pas été mis à l’ordre du jour, car d’autres projets de lois plus ou moins urgents ont été déposés. Maintenant le sujet attend dans le parlement pour sa discussion et son possible approbation. De 1994 à 2010 neuf projets de loi ont été présentés pour modifier la législation sur l’avortement, mais jusqu'à présent aucun n'a prospéré. Le dernier projet propose la dépénalisation de l’avortement thérapeutique, dans le seul cas, celui où la vie de la mère est en danger, avec une opinion fondée de 3 médecins spécialistes. A côté il y a deux projets qui sont présentés associés au même sujet : 1. l'un qui remet l'avortement thérapeutique au code de santé 2. l'autre qui ajoute les cas de grossesse produit d'une violation. Ces projets marchent ensembles, mais ils devront être votés par séparé. Une enquête nationale, indique que le plus du 70% des chiliennes interviewées sont pour la loi sur un avortement thérapeutique. Mais ça sert à rien cette interview parce que le gouvernement ( qui es de droit) il est en contre et aussi les communautés religieuses. L'Eglise Catholique s'oppose à l'avortement sans exception. Dans la classe politique, l'opposition affirme être ouvert à légiférer sur la matière, alors que la grande majorité du parti au pouvoir sont en complet