Traduction d'un texte en espagnol
L'action s'écoule en Espagne durant la guerre civile (1936-1939)
Julio ne savait pas expliquer ce qui lui passait à Thérèse, ne connaissait pas les justes mots pour définir sa transformation, une métamorphose antinaturelle, une croissance inverse, prodigieuse, impossible, comme si le temps passera à l'envers pour son visage, par son esprit. Cela ne suffisait pas pour expliquer tout, mais c'était assez, parce que Julio se souvient d’une grande femme en avance, pour un enfant si petit comme était le de l'époque, une dame bien habillée, bien peignée, des mouvements lents et un corps lourd, quelque chose plus que rond qui était toujours fatigué et la tête couverte portait quand elle allait le chercher à l'école, et elle soufflait après s'être assis dans une chaise après être revenu à une maison, tandis qu'elle attendait que son mari arrivait pour servir le dîner.Cette dame avait disparu, sacré elle avait évaporé, s'était détaché comme une coquille inutile un corps désert agile, élastique et infatigable d'une jeune femme avec visage de jeune fille, les rides qui s'insinuaient dans son front, dans si un front, dans ses paupières, incapables de combattre l'éclat de ses yeux, la fermeté de sa bouche, le désordre de ses cheveux obscurs, libres et encore plus beaux.Cette femme n'était pas la même de d'avance autant qu'elle continuait d'être sa mère, et chaque nuit elle dormait des mains, et chaque jour travaillait plus, dans le verger, dans la maison, avec les poules, en faisant les devoirs avec ses enfants et après, quand son mari se couchait et elle s'assoyait dans un rocking-chair à lire, ou sur la table de la cuisine, avec le stylo de don Julio et quelques feuillets, pour travailler durant des heures dans quelques textes qu'elle rayait et réécrivait plusieurs fois et qui commençaient toujours avec le même mot, des compagnons. Elle était comme si Thérèse Gonzalez aurait recommencé à naître, en dedans mais aussi du dehors.