Traduction au xviie et xviiie siècles
Il y a eu un mouvement au XVIIe et XVIII siècles qui a déclenché une querelle : « La Querelle des Anciens et des Modernes ». Cette querelle est née à l’Académie Française. Les Anciens voulaient préserver les traditions et voulaient protéger le latin, tandis que les Modernes stimulaient tout progrès, l’usage de la langue française et ils voulaient changer le monde. Cette querelle a ainsi connu un renouveau dans la deuxième décennie du XVIIIe siècle avec la mise en vers.
LA TRADUCTION AU XIXe SIECLE
A l’époque romantique, les langues nationales sont devenues plus importantes et on a commencé à s’intéresser aux autres langues et cultures, donc le « goût français » n’était plus longtemps le seul goût.
On traduisait plutôt mot à mot et on n’avait pas besoins de traductions « adaptées » à la culture cible. Ces différents idées et théories nous ont amenée au XXe siècle. Ce siècle a été un grand siècle pour la traduction.
LA TRADUCTION ET LA « LÉGENDE NOIRE » DE L’Espagne
La légende noire espagnole est une expression désignant une perception négative de l’histoire de l’Espagne, associant le pays avec l’intolérance, le fanatisme religieux et l’obscurantisme. La Légende noire fait référence à une « campagne » promue par l’Angleterre, la Hollande et la France pour discréditer l’Espagne et le Portugal. Le but était d’affaiblir l’Espagne et le Portugal pour que l’Angleterre, la Hollande et la France puissent s’emparer des territoires conquis en Amérique.
La traduction a joué un rôle important dans ce processus de discrédit de l’Espagne. Exemples : a) L’œuvre de Bartolomé de las Casas, Brevísima Relación de la