Tpe sur le bio
La pratique bio demande beaucoup de réflexion, d’anticipation, de technique, parce que les solutions pour lutter contre les maladies sont limitées. On dispose de très peu de moyens curatifs, contrairement à l’agriculture conventionnelle. La meilleure manière de résoudre un problème, c’est donc de le prévenir, notamment en choisissant des variétés adaptées. On joue beaucoup avec les fertilisants et surtout les espacements, par conséquent l’agriculture bio demande plus d’espace, car elle met en œuvre des pratiques extensives qui permettent une bonne aération, une bonne ventilation et donc la bonne santé des végétaux. D’une manière générale, la densité est moindre en bio, car le respect de l’environnement et des cycles naturels ont comme incidences des rendements de production plus modestes.
D’autre part, la bio revendique le recours à davantage de main d’œuvre, pour des raisons techniques et dans le souci d’une meilleure occupation de l’espace et des territoires.
Les réseaux de collectes et de distributions sont encore insuffisamment développés.
De plus, selon le baromètre BIO, aujourd’hui 54% des français comparent les prix des produits biologiques (contre 47% en 2006) par rapport aux mêmes produits non-biologiques. De ce fait, seulement 37% des français (acheteurs/consommateurs ou non de produits biologiques) considèrent qu’il est normal de payer plus cher un produit biologique : les agrobiologistes prennent dans l’ensemble plus de risques, à la fois techniques et financiers et le coût du contrôle et la certification de l’ensemble de la filière est à la charge directe des opérateurs. L'agriculture biologique est un mode de production exigeant des compétences très techniques et des connaissances approfondies de la nature. Elle doit suivre des règles rigoureuses définies par un cahier des charges homologué répondant aux exigences du règlement européen en vigueur, contrôlé et certifié par