Dans des pays où le pouvoir politique est démocratique, il est, normalement, formellement interdit d’outrepasser les lois qui y sont régies. Or, on constate que des groupes de pression comme la mafia y font régner une certaine « terreur » et ne sont pas réprimandés. Mais comment cela est-il possible puisque l’Etat est censé combattre l’illégalité ? A travers différents exemples, nous allons vous démontrez que mafia et démocratie ont entre eux des liens très proches : le système mafieux permet le financement de partis politiques (payer leur campagnes) et d’obliger la population a voter pour ces derniers et en échange, il leur est offert des rangs hauts placés dans la hiérarchie tels que maire, préfet ou |encore conseiller municipal (et même parfois encore plus haut) ainsi qu’une protection lorsqu’elle est confrontée aux tribunaux : la démocratie couvre ses agissements. [pic]

L’affaire Andreotti en est l’exemple même. Giulio Andreotti est un homme politique né en 1919 à Rome et vivant encore aujourd’hui. Il est le chef du parti démocrate chrétien et est surnommé « l’inoxydable » puisque depuis 1946 il a presque toujours était ministre et sept fois président du conseil. Sa devise est « le pouvoir use ce qui ne l’ont pas ». Lui et son |parti accèdent au pouvoir en 1946 après la chute de Mussolini et y resteront jusqu’en 1992 où Giulio fut nommé sénateur à vie et a donc démissionné de ses fonctions de député en 1991.Mais en 1992, un procès est intenté envers lui pour des liens supposés avec la mafia ce qui lui vaut aussi d’arrêter sa carrière politique. Mais avant de développer d’avantage cette affaire, il est nécessaire de rappeler le contexte de l’Italie en 1945. Ce pays sort d’une ère fasciste et dictatoriale qui la rendu très appauvri sur tout les points : il faut donc une remise à pied de l’économie et de la politique. A la fin de cette période, une seule force a pu résister à ce régime : la mafia, force secrète ayant résisté au fascisme organisé et