En France, l'obésité est en constante augmentation mais chaque individu réagit différemment aux facteurs de l'obésité.

1.Les facteurs sociaux

L'obésité varie en fonction de l'environnement économique et social de l'individu.

En effet, en 2008, 15 % des personnes sans diplôme ou ayant au plus un brevet des collèges et 13 % des femmes au foyers ayant les revenus les plus faibles ( premier quartile de revenu ) sont obèses alors que 5 % des diplômes supérieurs et 9 % des femmes appartenant à des ménages ayant les revenus les plus élevés ( dernier quartile de revenu ) ont un IMC « normal ».

Parmi la population active en 2006, 14,7 % des agriculteurs, 13,8% des ouvriers et 13,2 % des employés sont obèses. Donc on peut remarquer que l'obésité varie en fonction des catégories professionnelles et que les classes populaires sont plus touchées par ce phénomène que les cadres qui sont seulement 7,1 % à être atteints de cette pathologie.

Ce graphique du positionnement social selon Jean-Pierre Poulain ( sociologue à l'Université du Mirail de Toulouse ) reprend celui de Pierre Bourdieu ( sociologue contemporain ).

On constate que plus le capital global est haut ( définit par un capital économique et culturel élevé ) plus la part d'individu obèse est minime. En effet, l'IMC de cette partie de la population est de 23,6 kg/m², ce qui veut dire que l'individu a un poids normal . Ce sont des personnes vivant dans les grandes villes, ayant des revenus élevés et pratiquant au moins une activité sportive. Tous ces facteurs réunis font qu'ils ne sont pas atteints d'obésité.

A contrario, plus le capital global est bas ( définit par un capital économique et culturel bas ) plus la part d'individu obèse est grande. En effet, l'IMC est de 25,3 kg/m², ce qui signifie que l'individu est en surpoids. Ce sont des individus vivants en zone rurale, percevant un bas revenus, ils ont pour habitude de regarder la télévision et de ne pas pratiquer suffisamment de