Presque la moitié des habitants de la France ayant un âge compris entre 18 et 75 ans, déclarent avoir joué de l'argent, soit 47.8 % de la population. On compte 12,2 % de joueurs considérés comme "actifs", ayant joué plus de 50 fois ou plus 500 euros dans l'année. Les dépenses par habitant ont nettement augmentées depuis 1982, en effet leurs dépenses ont presque été quintuplées en 29 ans. Graphique représentant les dépenses en jeux d’argent par habitant.

44.4 % de la totalité des femmes françaises ont déjà pratiquées ces jeux, contre 51.3 % des hommes.
55 % des joueurs ont un âge compris entre 25 et 34 ans, et 31 % entre 65 et 75 ans.
Toutefois, le jeu d'argent jugé "excessif" reste rare puisqu’il ne touche que 0,4 % de la population, et 1 % pour le jeu modéré. En 2006, près de 30 millions de français ont joué à un jeu de la Française Des Jeux (FDJ). C’est dans les milieux défavorisés que les jeux d’argent sont à leur apogée. En effet, dans ce genre de milieu on prend tous les risques, le jeu d’argent est une sorte d’échappatoire qui peut leur permettre d’élargir leur pouvoir d’achat, ce qu’ils ignorent (pour certains) c’est que c’est aussi dangereux et en cas d’addiction, le joueur court à sa perte. Dans ces quartiers dits « défavorisés », les jeux d’argent sont vus comme le seul moyen de s’en sortir, cette partie de la population préfère s’en remettre à la chance plutôt qu’au travail, ils perdent toute illusion sur la réalité et le rationnel. Avec un salaire assez faible, se nourrir, se loger, se transporter devient difficile. Après tant d’efforts au travail, la fin du mois est subie le 15ème jour de ce dernier. Résultat : Ils se tournent vers ces jeux d’argent, de hasard qui sont vus comme une manière simple de se faire de l’argent.
A savoir qu’en France les personnes ayant un revenu inférieur à 1 100 euros représentent 34.7 % de la population et 57.8 % des parieurs excessifs. De