Tpe en traveaux
Introduction :
Dans le temps, l’Homme a cherché par tous les moyens à décupler sa force : l’aviron en est un exemple concret.
Des traces ont été trouvées dans l’œuvre l’Enéide de Virgile. Cependant c’est en Angleterre, au cours du 18e siècle, que ce sport connaît un véritable développement. La course la plus célèbre date de 1829, elle met en compétition, encore chaque année, les rameurs des prestigieuses universités de Cambridge et d’Oxford.
Les deux plus anciens clubs d’aviron sont chronologiquement Anglais et Allemands, ce sont le Leander Club et le Der Hamburger und Germania Ruder Club.
Ce sport consiste à déplacer un bateau de la manière la plus rapide, à l’aide de la force optimisée d’un ou plusieurs rameurs.
Il se pratique principalement sur des rivières, des fleuves ou des bassins. Cependant certaines compétitions, se pratiquent en mer.
Nous nous sommes alors demandé comment la force d’un rameur peut être décuplée à l’aviron.
Pour cela nous étudierons l’importance du corps dans la pratique de ce sport, avant d’analyser les outils utilisés pour décupler cette force.
I. Comment décuple-t-on la vitesse avec le corps ?
L’aviron est un sport utilisant à la base la force de l’homme. Au cours des années, l’utilisation du corps, appelée la « technique » dans le jargon, s’est perfectionnée en profitant de l’avantage de chaque partie du corps.
1) Les parties du corps qui entrent dans le mouvement.
A l'aviron, 45% des muscles sont sollicités, en majeure partie dans la troisième position où pratiquement tous les muscles sont utilisés (dos, jambes, torse, bras...). Les muscles permettent l'extention et la fléxion des membres ainsi que le maintien du tronc.
Les articulations ont aussi un rôle imortant dans la décuplation de la force humaine : les mouvements de poignets permettent d'orienter les rames afin d'optimiser l'aérodynamisme et l'hydrodynamisme lors de la rentrée dans l'eau et du retour; les coudes, les épaules,