II) Les conséquences de l’emploi précaire.

A/ Conséquences économiques 1.Travailler et vivre sous le seuil de pauvreté.
La notion de précarité est apparue en France à la fin des années 1970. Elle est à l’époque appliquée aux famlilles et est très liée à ce qu’on appelait la nouvelle pauvreté. Il s’agit d’une condition sociale, d’une situation et d’un processus menant à la pauvreté. La précarité à plusieures dimension, on s’interresera ici à la précarité de l’emploi. La précarité de l’emploi et la pauvreté resteront liées, même si la notion de précarité évolue.
L’intérim et les contrats à durée déterminée existaient déjà avant 1975, mais à partir de cette date, les entreprise les utilisent de manières plus fréquentes. Des économistes et sociologues analysent ces formes d’emploi « nouvelles » ou, « précaires ». Ils pointent leurs dangers au regard de la protection des salariés et soulignent la nécessité d’une meilleure connaissance de leur impact.
Les personnes qui sont dans la précarité de l’emploi se retrouvent bien souvent en situation de pauvreté en raison de l’insuffisance de leurs revenus.Dans l’union européenne, 6% des salariés étaient classés comme pauvres en 1999. En France on estime à 1046000 personnes relevant de cete catégories. Ce sont des emplois Précaires et déqualifiés.Le taux de pauvreté s’accroit avec la précarité des contrats de travail et les alternances chômage et emploi.
Nous cherchons ici à mesurer le lien entre travail et pauvreté et à montrer qu’avoir une activité ou un emploi ne suffit pas à éviter la pauvreté pour soi ou sa famille. Ce lien recouvre de nombreuses situations qu’il serait nécessaire de différencier parce qu’elles recouvrent des réalités différentes. Même si les données relatives à la définition retenue par l’INSEE ne sont pas disponibles, nous essayons ici d’approcher la notion de précarité ou de pauvreté dans le travail au travers de plusieurs indicateurs : le nombre