Au lendemain de la Révolution Française la perruque poudrée de mouche ou de rouge aristocratique laissent leurs place a une toute nouvelle mode donnant a la femme d'avantage de coquetterie à l'image de la parisienne. Pendant ce siècle deux types de femmes se partageant le devant de la scène : la belle malade et la petite bourgeoise. Cette dernière, bien en chair, brune avec le corps laiteux incarne la beauté dans son aspect le plus lisse et le plus réglementé. C'est le temps des hauts-de-forme, des corsets et des faux-culs, une époque assurément hypocrite: on célèbre le naturel mais on use d'artifices pour le simuler. La corpulence renforcée, plus vertueuse que désirable Madame correspond a un canon de beauté concret auquel suppose l'autre stéréotype dominant celui de la belle malade aux yeux cernés.
Les vêtements deviennent plus sophistiqués pour les femmes élevées socialement

Les brunes étaient à l'honneur et deux types de beauté primaient : la belle fragile et la bourgeoise. On enlevait tout maquillage et l'on montrait la femme telle qu'elle était réellement. Certaines, pour se rendre fragiles et naturelles, accentuaient leurs cernes grâce à de l'encre bleutée. Cette époque porte également à nu la vertu de la féminité accomplie : bien en chair, brune et au corps laiteux. Cette représentation de la femme incarne la beauté dans un aspect lisse et voluptueux. D'ailleurs, les robes étaient renforcées par des "faux-culs" et des corsets qui mettaient la poitrine bien en avant.La castiglioneétait considérée comme l'une des plus belles femmes de cette époque.

En 1900, on se corsète encore ! Cependant, on n'utilisait plus de « faux-cul » et la poitrine était de nouveau cachée. Les femmes portaient de longues robes délicatement plissées et des cols montants maintenus par des baleines en ferraille. Le tissu et le vêtement sont représentatifs de la beauté, elle se trouve renforcée par le fait que les femmes arborent des tissus raffinés. C'est pourquoi les