tpe baille
par comprendrechoisir |
Avant d'épiloguer sur une quelconque théorie, précisons que cette question fait l'objet de nombreux désaccords. Dans la culture populaire, le bâillement est assimilé par beaucoup à l'ennui, à la fatigue, au manque de sommeil.
Faisons un pacte. Interdiction absolue de bâiller à la lecture de cet article, ok ?
Les différentes théories du bâillement
On bâille pour s'oxygéner
Certains défendent l'idée que c'est un acte nécessaire afin de ré-oxygéner son corps. Mais malheureusement, cette théorie en a pris un coup en 1987 par une étude américaine.
L'expérience, menée par le professeur Provine, mettait en scène des cobayes à qui l'on a fait respirer des mélanges riches en dioxyde de carbone ou en oxygène. Si cette théorie s'était avérée vraie, les scientifiques auraient relevé une augmentation de la fréquence des bâillements lors de la respiration de l'air rare en oxygène et une diminution dans le cas inverse.
Étant donné que rien de tel n'a été constaté, ils en ont déduit que la réponse se trouvait ailleurs.
On bâille pour refroidir notre cerveau
D'autres avancent qu'il s'agit de réguler la chaleur du cerveau, comme le professeur en psychologie du Bard College dans l'État de New York, Andrew C. Gallup.
Il explique dans Science blogs :
« Les cerveaux sont comme des ordinateurs, ils marchent le plus efficacement à froid, et des adaptations physiques ont évolué pour permettre un refroidissement maximal du cerveau. »
Bâiller, c'est avoir un orgasme
Une étude réalisée par le Dr. Bigot-Massoni, datant des années 90, explore la théorie du lien entre la sexualité et le bâillement.
On y apprend que dans le royaume des animaux :
Lorsque le singe, tout en bâillant, regarde les femelles droit dans les yeux, c'est le signe annonciateur d'ébats torrides.
Chez les rongeurs, le bâillement est très précoce, complet, souvent associé à un étirement et lié au comportement sexuel.
Quant à l'humain, si son bâillement