Tous les matins du monde, incipit
Or, le metteur en scène choisit de commencer par un flash-back (réservez ce mot anglais à l’analyse cinématographique, ne l’employez jamais en littérature).
L’écran est noir (ndant qu’on entend des musiciens répéter (chapitre I, 0’29’’) puis apparaît en gros plan le visage d’un homme âgé et fatigué (chapitre I du DVD, 0’40’’). Pendant ce long plan séquence de presque six minutes (de 0’40’’ à 06’09’’), nous avons le temps de constater que son visage est boursouflé et enlaidi, comme abîmé par l’existence qu’il a menée. Il semble malade, tourmenté et souffrant d’un malentement (01’13’’ à 01’20’’). Au même moment apparaît le titre du film (01’22’’), si bien que le thème bhujbdckbdcbezdb bebdcuizegbvcbgvezrdbgvczde b edzbcezd cdzbcbzcjbvzc zcvbz cdbc cbvdcv bz czbvgeckbdcbezdb bebdcuizegbvcbgvezrdbgvczd vckbdcbezdb bebdcuizegbvcbgvezrdbgvczdvckbdcbezdb bebdcuizegbvcbgvezrdbgvczdckbdcbezdb bebdcuizegbvcbgvezrdbgvczdbgvczdvlinéairede la mort et du temps qui passe est d’emblée suggéré. Nous entendons un autre professeur dire aux musiciens : « les tirés1 sont des personnes qu’on aime infiniment et qui s’éloignent dans l’ombre... tout d’un coup sans qu’on s’explique pourquoi, on les a perdus de vue et on a les larmes aux paupières » (8 s de 01’38’’ à 01’46’’).
2. Une apparition paradoxale
Ce choix met en avant la figure d’un maître de musique en fin de vie : tout ce que le romancier suggère sans jamais le dépeindre est montré ici de façon flagrante. Nous apprenons son nom lorsqu’il s’apprête à transmettre à « tous » ce qu’il a lui même appris : « Marin Maraenons de le souligner, le personnage qui vient d’apparaître ne semble pas se réjouir de sa réussite mais a l’air de souffrir