Tourisme social : qu'est ce que c'est ?
Compte tenu de la diversité des conceptions du « tourisme social », il n’existe pas une seule et unique définition du concept de tourisme social.
Pour l’OITS, tel que défini dans ses statuts à l’article 3, le tourisme social est « l'ensemble des rapports et des phénomènes résultant de la participation au tourisme et en particulier de la participation des couches sociales à revenus modestes. Cette participation est rendue possible, ou facilitée, par des mesures d'un caractère social bien défini. L'OITS s’appuie, pour mener cette action, sur les principes définis et adoptés dans la Déclaration de Montréal en septembre 1996 ».
Une définition plus opérationnelle suggérée par le professeur Louis Jolin de l’Université du Québec à Montréal, indique que « le tourisme social « se réfère aux programmes, aux réalisations et aux actions qui visent à rendre effectifs le droit aux vacances et l’accessibilité au tourisme à tous les groupes de population, notamment les jeunes, les familles, les retraités, les personnes aux revenus modestes, les personnes à capacité physique restreinte, mais qui visent aussi la qualité de la relation entre les visiteurs et les communautés d’accueil ». […]Le tourisme social inclut aussi les réalisations qui contribuent à rendre accessible la pratique d’activités de plein air, notamment en faveur des jeunes. […] Il a donc le mérite d’accroître la démocratisation du territoire pour des fins récréo-touristiques mais aussi socio-éducatives. Il recouvre aussi les mesures mises en place par les gouvernements de divers pays pour encourager le départ en vacances et qui sont souvent le résultat de luttes menées par des syndicats, des associations, des groupes communautaires ».
En 1993, la Commission européenne affirmait dans un rapport sur cette question que « le tourisme social est organisé dans certains pays par des associations, coopératives et syndicats et est destiné à rendre le voyage véritablement accessible au plus