Tour de blaise cendrars
I- Un hymne lyrique à la tour
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- Le poème se construit dans le rapport entre le je et le tu de la tour.
- La tour a une puissance d'évocation que le poète met en valeur en faisait tournoyer le temps et l’espace.
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Le poème est construit comme un hymne marqué par un enthousiasme flagrant :
- Le rythme est renforcé par :
* la variation de construction de vers, très longs, puis réduit à un mot
* l'absence quasi-totale de ponctuation.
- Des points d'exclamations qui ponctuent des vers courts ou moyens, donc d'autant plus visibles, qui rendent d'autant plus sensible l'énergie du poète.
Transition : Ce qui soulève ainsi l'enthousiasme du poète, c'est la preuve et la promesse de modernité qu'incarne la tour.
II- Cendrars fait de la tour le symbole de la modernité
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- La construction du poème montre comment Cendrars tente de placer la tour dans une dimension nouvelle: * Dans un premier temps : la tour symbolise le rejet des temps anciens (1-8) * Dans un deuxième temps : rappel des circonstances : exposition universelle.
Puis, la tour se métamorphose selon les lieux imaginés par le poète. Ensuite la tour prend une dimension esthétique (40-43), elle devient globale (43-52).
b-
- La première partie cherche à inscrire la Tour en rupture avec toutes les représentations possibles, toutes les références possibles qui ne sont pas de son temps.
- Cendrars se refuse à faire de sa tour un symbole autre que moderne. Au contraire, il la met en scène dans son contexte réel : l'exposition universelle.
- A partir de cette évocation la tour prend une autre dimension : la nouvelle Babel, elle réinvente le mythe biblique tout en rassemblant à ses pieds à l'occasion de l'exposition tous les peuples du monde.
Cendrars a donc rejeté les temps anciens pour mieux les appliquer à la tour ensuite. Elle n'est pas le symbole des temps passés, mais elle est le nouveau symbole d'anciens mythes, elle les régénère.
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