« Torture » Voltaire Cet article est un exemple de la lutte des philosophes contre l'intolérance et le fanatisme religieux. Voltaire ne s'engage pas seulement dans ses écrits, il a pris fait et cause pour des gens injustement accusé comme l'affaire Calas. Dans le texte, le chevalier de la Barre est accusé pour manque de respect religieux (= impiété). Voltaire prend fait et cause comme le fanatisme et l'excès de l'église. C'est un extrait du dictionnaire philosophique de Voltaire. Cet ouvrage s'inscrit parfaitement dans l'esprit des Lumières, tout d'abord parce que c'est un dictionnaire, qui est un moyen de mettre le savoir à la portée de tous et Voltaire privilégie le coté pratique car c'est moins volumineux à transporter que l'encyclopédie. Emblématique du XVIIIe siècle également car Voltaire y répertorie toutes les formes de mal, tous les abus commis au nom du fanatisme religieux et de l'intolérance. Il conserve l'ordre alphabétique mais pas la neutralité d'un ton d'un dictionnaire, ce sont des textes polémiques. Vocabulaire: pas d'apparence non plus (l.2) = il est peu probable conseiller de la Tournelle (l.3) = bourreau du tribunal de Paris hâve (l.5) = amaigri vermine (l.6) = petites bestioles grave (l.12) = sérieux quelque (l.12) = certain nombre de donner la question (l.22) = donner la torture effrénée (l.26) = sans frein, rapide convaincu (l.26) = accusé impies (l.26) = ne respectant pas la religion procession (l.27) = cortège religieux capucins (l.27) = ordre religieux La torture à cet époque fait partie des institutions judiciaires. Ravivé au moyen-âge avec l'inquisition (= tribunal religieux de l'église). Il est chargé de chasse de l'hérésie (= tout ce qui est contraire à l'enseignement de l'église catholique). C'est le tribunal qui est chargé de la torture. Les chirurgiens sont les médecins qui sont là pour vérifier que le torturé « est