tolerance
Dominique Dubuis
Lycée Margueritte VERDUN http://www.bacssimargo.fr NOTION DE TOLERANCE
Une pièce ne peut jamais être réalisée avec une forme et des dimensions rigoureusement exactes.
Mais pour qu’elle remplisse sa fonction dans un mécanisme, il suffit en pratique que chaque surface fonctionnelle soit comprise entre deux limites.
La différence entre ces deux limites est appelée tolérance
Exemples :
+0,1
20 -0,2
Tolérance
dimensionnelle
La distance mesurée horizontalement entre deux points A et B doit être comprise entre 19,8 et 20,1 mm, quel que soit l’endroit où l’on mesure :
A
B
Tolérance géométrique (ex : perpendicularité)
0,2
Il doit exister deux plans perpendiculaires à la base, distants de 0,2mm l’un de l’autre, entre lesquels doivent se trouver
TOUS les points de la surface spécifiée.
Il existe d’autres types de tolérances géométriques : planéité, cylindricité, parallélisme, coaxialité, etc.
Système ISO de tolérance dimensionnelle
Le cas de deux pièces devant s’insérer l’une dans l’autre est très courant en mécanique, mais avec une multitude de possibilités, parce qu’on a besoin tantôt d’un montage forcé plus ou moins solide, tantôt d’un montage libre qui laisse glisser les deux pièces avec plus ou moins de jeu.
Un système international a été créé pour faciliter le choix, l’écriture, et la fabrication des dimensions tolérancées de deux pièces devant s’insérer l’une dans l’autre.
Ce système est d’autant plus indispensable, que les pièces à assembler ne sont pas forcément fabriquées au même endroit ! (élément standard acheté tout fait, pièce sous-traitée,…)
Pour simplifier, on conviendra d’appeler respectivement ARBRE et ALESAGE les pièces mâle et femelle…
… tout en sachant que cela pourra aussi bien s’appliquer à des pièces circulaires qu’à des formes prismatiques (les termes arbre et alésage désignant alors l’espace entre deux faces parallèles : largeur de
rainure,