Toi et moi
J'demande une trêve de plaisanterie
L'amour est mort au fond d'mon cœur et c'est sa rage qui ressuscite
A quoi ça sert d'aimer, si c'est pour finir abruti
Attendre de l'aide d'un égoïste, j'préfère m'asseoir sur mes soucis
J'ai vu des gens que j'aimais, me blesser dans mon amour propre
Des gens que jamais j'aurais pu décrire ou boycott
Gros un tas d'blessures, par conséquent des handicaps
J'suis qu'une étincelle dans l'ombre, toi t'en dis quoi ?
J'ai fais des tas de mesures sans pour autant trouver les bonnes
Une tonne d'efforts sans pour autant changer la donne
J'me suis recroquevillé, trop gaspillé, éparpillé
Dans mes délires alcoolisés, claquer des tas d'billets
Contraint de dealer, normal quand t'as les poches vides et
Tu crèves la dalle mais c'est pas les hyènes qui t'invitent dîner
T'allumes un spliff, tu fais ner-tour, le seul qui reste, choqué
Par les critiques surtout quand on fait preuve d'un peu de bonté
T'es la bonne poire qu'on pense aveugler, qu'arrête pas de donner
J'veux lâcher prise parce que j'ai les pouces qu'arrêtent pas d'gonfler
Dans nos ghettos t'es convoité pour c'que tu mets d'côté
On t'sollicites quand t'es au top ensuite on t'laisse tomber
Téma nos renps si ils ont souffert après plusieurs années
De loyaux services ont leur a dit de débarrasser l'plancher
Que l'Afrique regorge d'indigènes, putain mais qu'est-ce que t'en sais
C'est l'racisme est d'autant plus noir j'ai pris la peine plancher
J'vous en veux grave mais j'ai mes torts
Les regrets m'rongent de l’intérieur mais j'ferai pas d'excuses à mes profs
A défaut d'investigation, j'avais souvent des mauvaises notes
J'me bousillais sur du sang d'encre, sans me soucier de celui d'ma daronne
Issu d'un coeur cagoulé, épuisé vu l'trajet
Ni mon reup, ni ma reum sont venus en France pour danser
Résident, Paris Centre... Beau quartier
Dans un appart, un peu plus grand qu'ton local poubelle
Malgré tout ça, des souvenirs, des beaux j'en garde