Titre
(Amant) HELENE ET MENDEZ ( la dame agée)
Montufar : ( Montufar marcha pour rentrer chez lui) Que m’ont-ils demandés ces pauvres enfants ? Pourquoi je leur ai offert mon aide ? O ! A quoi bon me poser de telles questions , ils ne meritent pas mon aide , que Dieu les punisse ! J’ai bien caché mon jeu , en réalité je ne suis point un saint mais un être machiavélique .
Montufar : ( entra dans sa maison et d’une vive voix s’exclama) . Hélène ? Mendez ? Etes-vous la ?
Hélène : Nous sommes ici , viens t’asseoir parmi nous , je t’ai préparé un bon chocolat chaud que tu dégusteras en nous racontant ta journée.
Montufar : Cela est très aimable de ta part , un si chaleureuse attention me touche au plus profond de moi.
Mendez : ( A Montufar..) Alors , résume nous ta journée , qu’a tu fais encore de mal ?
Montufar : Vous ne me connaissez point Mendez , aujourd’hui j’ai servi le peuple.
Hélène : ( d’un ton jouissif) Ha ! Ha ! Ha ! Dite moi d’avantage , ne plaisantez point , dite nous simplement la vérité , nous te jugerons pas !
Montufar : Alors que je me promenais dans la rue , j’ai croisé des enfants qui jouaient , quand soudaint une idée me traversa l’esprit.
Mendez : mais quelle est donc cette idée ?
Montufar : J’ai rassemblé tous les enfants du village et nous avons chanté , en cœur, des hymnes , des chansons de dévotion puis nous nous sommes assis en tailleur pour une leçon de cathéchisme.
Hélène : Je suis très fière de toi , le peuple prend confiance en toi , tu es entrain de conquérir leur cœur figure toi , que nous nous sommes rendus à l’hôpital pour servir les malades , faire leur lit…
Mendez : tout le monde étaient persuadés que nous aides étaient pour servir le peuple or personne ne songe qu’on a une idée derrière la tête.
Montufar : ( Avalant de travers son chocolat chaud) Ah ! Ah ! Ah ! Cela me fait bien rire que le peuple nous penses si intentionnés alors que notre vrai visage est si