TILILA
C'est en Grèce que des philosophes et des mathématiciens établirent (de 500 à 100 av. J.-C.) que notre "image visuelle" était constituée de lignes droites partant de l'oeil et formant un cône", posant ainsi les bases de la réflexion sur la perspective.
Son application dans l'art reste très intuitive, mais on sait que les lignes doivent converger pour exprimer le relief.
Le cheval de troie, dessin d'après une fresque de Pompei, 1er s.
La connaissance de la perspective ne progresse pas pendant le Moyen-Âge, où l'aspect symbolique prédomine sur la représentation du réel. Cependant, petit à petit, les artistes cherchaient à représenter l'espace de façon plus réaliste.
L'annonciation, Ambrogio Lorenzetti, 1344
C'est pendant la Renaissance (au XVe s. en particulier) que des artistes comme Brunelleschi, Alberti, De Vinci... chèrchèrent des méthodes géométriques et sûres pour représenter en volume même les objets les plus compliqués.
L'École d'Athène, Raphaël, 1510
Ils inventent le point de fuite, point où convergent les lignes qui représentent la profondeur et que l'on appelle les fuyantes, . Au début du XVIè s. apparait la notion de ligne d'horizon, ligne imaginaire qui se situe toujours devant nous, à la hauteur des yeux.
Cependant, ailleurs, comme au Japon, on développait la représentation en perspective cavalière, où les fuyantes sont parallèles entre elles, seule représentation du volume connue jusqu'aux échanges avec les occidentaux au XVIIIè s.
Les artistes des siècles suivant purent alors travailler en pleine connaissance de la perspective.
Les Ménines, Diego Velasquez, 1656
Au XIXe s., l'invention de la