Tibet
Sous l'appellation « Tibet historique » cette aire, revendiquée par le gouvernement tibétain en exil, est composée de trois régions traditionnelles : l'Ü-Tsang (dont la plus grande partie du territoire est comprise dans la Région autonome du Tibet), l'Amdo (éclaté entre les provinces du Qinghai, du Gansu et du Sichuan) et le Kham (dont le territoire est partagé entre les provinces du Sichuan et du Yunnan et la région autonome du Tibet)[2].
Au recensement de 2000, le nombre de Tibétains dans l'ensemble de ces régions était de 5 020 000, selon le bureau des statistiques de la Chine[1], et d'environ 6 millions selon le gouvernement tibétain en exil à Dharamsala (Inde). La Région autonome du Tibet comptait 2,2 millions d'habitants. Quelque 150 000 Tibétains vivent actuellement en exil, principalement en Inde. Certains quittèrent le Tibet en 1959.
La superficie du Tibet varie de 1 221 600 km2 pour la Région autonome du Tibet (qui correspond à peu près au Tibet indépendant de facto entre 1912 et 1950, mais est plus réduite que celle du territoire administré par les dalaï-lamas sous la dynastie Qing)[3] à 2 500 000 km2 pour le « Tibet historique »[4] ou « Grand Tibet »[5]. La population de la Région autonome comptait 2 616 000 habitants en 2000[6]. La capitale historique qui, traditionnellement, concentre l'autorité religieuse et temporelle du Tibet, est Lhassa.
Tibet se voit parfois orthographié Thibet, notamment dans les récits de