Droit de la propriété intellectuelle Michel Vivant

Analyse d’actualité
J’ai, pour ce devoir, décidé de m’intéresser à la rénovation du théâtre de la Gaîté Lyrique, qui a été abondamment décrite dans la presse, au début du mois de mars, à l’occasion de sa réouverture. Lectrice assidue des rubriques culturelles du Monde.fr, j’avais été frappée, par un article intitulé « La greffe, remède de l’architecte pour faire renaître le bâtiment »1, publié le 2 mars dernier. Qu’est ce que le théâtre de La Gaîté ? Avant d’aller plus loin, j’aimerais faire un court rappel de l’historique du théâtre de la Gaité Lyrique, afin que mes interrogations de type juridique, soient plus faciles à comprendre. Le célèbre théâtre de la Gaité Lyrique fut construit par l’architecte Alphonse Cusin dans la première moitié du 19ème siècle et inauguré en 1862. Créé pour être un véritable temple dédié aux opéras et opérettes, le théâtre de la Gaîté Lyrique a eu une trajectoire plutôt chaotique. Le théâtre a d’abord connu la gloire pendant près d’un siècle, voyant passer en ses murs les œuvres et les artistes les plus célèbres de la scène parisienne : des opérettes d’Offenbach aux récitals de Guétary, de l’orchestre de Paris à Luis Mariano, en passant par les compagnons de la chanson. Puis l’aura du théâtre s’est mise à décliner et dans les années 80, on essaye de le transformer en parc d’attraction : échec cuisant. Le théâtre est alors plus ou moins abandonné et perd rapidement de son prestige. La transformation du théâtre de La Gaîté La Ville de Paris décide dans les années 2000, qu’on ne peut laisser à l’abandon, un bâtiment si emblématique de l’histoire culturelle parisienne et décide de le transformer en un espace culturel dédié aux nouveaux médias en s’appuyant sur un duo disciplinaire détonant : les musiques actuelles et les arts numériques. Le « nouveau théâtre de la Gaité » doit être un espace favorisant les mutations culturelles du 21 ème siècle. Le théâtre de la Gaité Lyrique est donc