théories psychlinguistique
Un des psycholinguistes les plus connus est Noam Chomsky. Chomsky pense que les humains ont une grammaire universelle innée. Cette grammaire universelle contiendrait les règles grammaticales permettant de parler toutes les langues. C'est un point de vue récusé notamment par le courant du connexionnisme.
Méthodes
Beaucoup de recherches en psycholinguistique se basent sur des expériences comportementales ou de neuroimagerie. Dans les expériences de type comportemental, on présente au sujet des stimuli linguistiques et on lui demande d'effectuer une tâche particulière. Les temps de réaction ainsi que la proportion de réponses correctes sont les mesures les plus souvent employées.
Un exemple d'une telle tâche consiste à demander aux sujets de convertir des noms en verbes ; par exemple, « le livre » suggère « écrire » ; « eau » suggère « boire », etc. Une autre expérience possible consiste à présenter une phrase active comme « Bob a lancé la balle à Bill » et un équivalent passif, « la balle a été lancée à Bill par Bob » et poser ensuite la question : « qui a lancé la balle ? ».
Ceci doit permettre de vérifier (et c'est effectivement le cas) que les phrases actives sont traitées plus facilement et plus rapidement que les phrases passives. Plus intéressant encore, on pourrait aussi mettre en évidence (c'est également le cas) le fait que certaines personnes sont incapables de comprendre des phrases passives ; on pourrait alors tenter de progresser de quelques pas dans la compréhension de certains types de déficits langagiers (souvent regroupés sous le terme général d'aphasie).
Les expériences psycholinguistiques reposent sur des protocoles précis qui permettent de mettre en évidence un phénomène sur certains sujets, et de reproduire ces expériences sur d'autres sujets. La comparaison des résultats entre sujets sains et sujets déficients permet d'identifier les zones cérébrales impliquées dans un processus cognitif de traitement linguistique, grâce