Théorie quantitative de la monnaie
Il peut s’agir de graves difficultés (mauvaise stratégie, gestion défectueuse, etc.) d’un seul établissement important : risque de contagion due à l’interconnexion
Mais il peut s’agir aussi d’une «crise bancaire» plus générale, par exemple éclatement d’une bulle de crédit : risques sur la stabilité financière («bien public» avec responsabilité partagée avec la banque centrale)
Rôle fondamental des banques dans la monnaie, le crédit aux entreprises, le financement de l’économie (y compris des Etats)
Le secteur bancaire est soumis à une réglementation et une surveillance particulières (par exemple les accords de Bâle, avec notamment des exigences en capital – ratio par rapport aux risques pondérés)
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Enregistrement du soutien des banques par les Etats : comment?
Il faut bien distinguer la nature des difficultés des banques: crise de liquidité ou crise de solvabilité ? on peut avoir une «crise de liquidité»: difficultés à faire face à des besoins liquides et à se procurer «normalement » des ressources Rôle évidemment important de la banque centrale (taux, procédures d’urgence, élargissement des collatéraux) mais les
Etats peuvent apporter leurs concours : garantie sur les emprunts des banques, échange de titres, prêts (directement ou par des institutions spécifiques)
Les questions des statisticiens : probabilité d’appel des garanties, retour des titres échangés et pertes possibles, remboursement des prêts, classement des institutions spécifiques 2
Enregistrement du soutien des banques par les Etats : comment? (suite)
Mais on peut avoir une «crise de solvabilité»
(doutes sur la viabilité des banques) – normalement pas le rôle de la banque centrale : accumulation de pertes (origine interne? exceptionnelle?), fonds propres négatifs, ratios réglementaires non respectés, forte proportion d’actifs «problématiques»
Soutien - en fait, sauvetage! - par recapitalisation de la banque en difficulté, ou par la