Shayne GAGNÉ
Groupe 0004

Théorie du genre

Travail présenté à Louis-André Richard

Philosophie et rationalité
340-101-MQ

Département de philosophie
Cégep de Sainte-Foy
23 mars 2014
Malgré sa récente apparition dans le monde médiatique, la théorie du genre1 est connue et défendu depuis longtemps. Mais est-elle pour autant bonne pour l’être humain et marque-t-elle en quelque sorte un progrès ? Malgré que la France réagisse fortement à l’encontre de cette théorie, celle-ci a tout de même réussi à susciter l’intérêt de certains chercheurs. Pour ma part, je crois en effet que cette théorie peut apporter un souffle d’«humanité» à notre manière de penser.

Félicitation, c’est un garçon ! Cette phrase catégorisera le nouvel individu qui, dès lors, acquerra un genre par son sexe.2 Peut-être que ce bambin, lorsque devenu mature, ne pourra pas s’identifier à l’intérieur de son genre. L’attribution de ce dernier ne fait qu’entraver la libre expression de soie puisque l’homme comme la femme possèdent une partie des deux genres3. En effet, personne ne peut être complétement homme ou femme, même si nous le croyons possible4. Mais est-il vraiment possible de définir le caractère et en quelque sorte l’identité d’un mâle en lui octroyant la valeur d’«homme» ?5 Effectivement, le genre est lui-même un concept qui évolue (contrairement au sexe biologique)6. Il suffit de comparer les hommes virils d’autrefois avec ceux plus efféminés d’aujourd’hui7. De nos jours, les hommes portent des boucles d’oreilles, font pousser et teindre leurs cheveux et les attachent parfois en queue de cheval sans qu’ils soient pour autant jugés. Cependant, même si le concept évolue, il reste toutefois inapte à s’appliquer individuellement, possédant davantage une structure basée sur un idéal plutôt que sur la majorité.8 En d’autres termes, l’association d’un genre pour définir une personne entraîne un lourd écart de précision par rapport à ce que la personne est réellement.

Dans l’autre