Théorie de l'apprentissage
Le concept de « Décalage optimal » de Linda ALLAL :
Si l’enfant est confronté à un exercice, une épreuve,… trop difficile ou trop facile par rapport à ses capacités, il n’y aura pas apprentissage. L’enfant va s’arrêter, se désintéresser… Exemple : Demander à un enfant d’effectuer 2 techniques successivement sur quelqu’un qui défend et qui est plus fort. La tâche est trop complexe, va être mal ou pas du tout exécutée et l’apprenant va s’arrêter. Il faut lui proposer quelque chose d’à peine plus difficile que ce qu’il sait faire pour susciter un changement, une adaptation psychomotrice et le faire progresser. La situation trop facile revient au même résultat.
La SRP ou Situation à Résolution de Problème de P. MEIRIEU :
Cette situation fixe un cadre dans lequel une ou plusieurs solutions sont possibles. L’enfant doit trouver ces solutions. Exemple : Un élève à quatre pattes, l’autre, debout de face avec ses mains sur les omoplates. « Tu dois passer derrière en moins de 5 secondes.
La théorie cognitive de SCHMIDT :
Elle permet d’apprendre dans une situation dont le milieu est aménagé, ce qui facilite l’émergence de nouvelles habiletés motrices. Exemple : Attraper le foulard coincé dans le dos de l’adversaire, pour un débutant. Il va devoir franchir la barrière des bras, essayer de le mettre de côté pour attraper le foulard, tenter de passer derrière… Exemple : Pousser votre adversaire en sortie ou bras à la volée. La zone rouge que constitue la sortie incite le défenseur à repousser pour ne pas mettre un pied dehors (1 point) et permet ainsi à l’attaquant d’avoir quelqu’un qui pousse vers l’avant pour effectuer une technique utilisant cette configuration.
La théorie de l’apprentissage social par observation de F. WINNYKAMEN :
Il s’agit d’apprendre en imitant, en analysant ce qui est vu et en essayant de reproduire la tâche. Exemple : démonstration technique par l’entraîneur…
Les « visuels » et