théophile gautier
Théophile Gautier « Horace Vernet » , Le Moniteur, 23 janvier 1863.
Repris dans Portraits contemporains, Paris, Charpentier, 1898, p.312318. Texte intégral.
Présentation de l’auteur: Un écrivain passionné.
Porte- parole de la théorie « L’art pour l’art » , Théophile Gautier débute sa carrière artistique en 1829 dans l’atelier du peintre Rioult. Il y trouve ces convictions artistiques et littéraires qui forment le fil conducteurs de ses productions. Il se dirige davantage vers la littérature .Il écrit des 1835, le premier volume de Mademoiselle de
Maupin, un livre mal accueillit mais qui témoigne déjà d’un style affirmé. Tous les ans ,des 1833, il participe a des salons au cours desquels il se façonne un regard de critique touché par le sens du bon gout. C’est au cours de ces salons que nait un véritable critique . Des critiques , qu’il font parfois parlé de lui. A la fois polémique et bienveillant , il existe en lui une dualité entre écrivain et poète. Son premier écrit est un conte fantastique « La cafetière » dans Le cabinet de lecture ,inspiré par Hoffmann, dont il admire sa vision de la beauté. Il fait dans cette même revue sa première critique sur l’ « Exposition du Musée Colbert ». Ces productions sont nombreuses et variées , elles témoignent souvent de ces nombreux voyages en Orient ou en
Allemagne . Du romans aux écrits journalistiques, il se dirige également vers les feuilletons en 1837. En 1839, il est à la tête du feuilleton littéraire , La Presse. A partir de 1856, il prend la direction de L’Artiste, un journal en adéquation avec ces idéaux. Il y publie de nombreux artistes tel que Gavarni ou Delaroche. Il devient très influent dans le monde de la critique littéraire et artistique et écrit également dans d’autres revues comme le Journal Officiel de Artistes ou encore Le Moniteur. Fervent adepte du romantisme , il n’hésite pas à faire l’éloge dans ces critiques des artistes qu’il admire . En 1963, il écrit