Thugz
L’action inlassable des associations finit par porter ses fruits. Les pouvoirs publics finissent par se saisir d’un problème si longtemps occulté. L'épuration a été en France un processus très compliqué qui a duré plus de 50 ans. En 1995, le président Jacque Chirac reconnaît la responsabilité de l’Etat français et ses agissements criminels. Il prononce un discours patrimonial: celui du 16 juillet 1995 lors de la commémoration de la grande rafle du Vel d’Hiv. L’Eglise fait ensuite « repentance » et d’autres institutions demandent pardon, comme la police. Maurice Papon (Secrétaire général de la préfecture de Gironde pendant la guerre) a eu le derneir procés en 1997 et a finalement été libéré.
L’aboutissement de ce long et pénible travail de mémoire est l’émergence d’une mémoire juive de la Shoah qui fait avancer les autres mémoires. La mémoire collective française de la 2ème GM est bouleversée et intègre aujourd’hui la mémoire de la Shoah comme partie intégrante de cette mémoire française.
Conclusion
Une France qui a voulu oublier les aspects sombres de son passé en se réfugiant derrière le mythe résistancialiste, occultant ainsi des souvenirs différents et douloureux. Ce choix fut un choix politique dont les français s’accommodèrent pendant près de 30 ans, même si des nuances apparaissaient. Le changement de générations a permis le réveil des