Therese raquin
Dans ce roman, Thérèse est mariée à Camille, un homme chétif et inconsistant ; elle se réfugie donc dans la passivité et l’immobilisme. Mais son tempérament passionné et nerveux se réveille au contact de Laurent, un homme jeune et vigoureux qui, poussé par sa maîtresse, décide de tuer Camille.
Dans ce passage, Thérèse et Laurent n'en sont pas à leur première rencontre intime mais c’est la première rencontre au domicile conjugal.
I - La peinture de la passion amoureuse
1 - La montée de la sensualité
Elle fait référence aux sens :
- à l’odorat : "il s’échappait d’elle une odeur tiède, une odeur de linge blanc et de chair fraîchement lavée", "un air pénétrant et âcre".
- au toucher : "au premier baiser", "elle passait des bras débiles de Camille dans les bras vigoureux de Laurent".
- à la vue : avec le champ lexical de la lumière : "lueur blanche", "lumières ardentes", "elle rayonnait".
2 - La relation entre Thérèse et Laurent
On peut remarquer que Zola a pris le parti d’exclure tout romantisme. En effet, pour lui, les émotions, les pensées dépendent du fonctionnement des organes. Ainsi, "tordue et ondoyante", "des flammes s’échappaient de sa chair", "corps inassouvi" nous montrent l’envie pressante des 2 amants.
II - Une femme fatale
1 - Thérèse, victime de son hérédité
- Thérèse est victime de son hérédité africaine qu’on peut qualifier d’hérédité solaire et nerveuse : "le sang de sa mère, ce sang africain qui brûlait ses veines".
- C’est une femme active, elle domine la scène. Zola nous fait le portrait d’une amoureuse ardente au