Lucas REYGROBELLET 2nd11
Français : Commentaire de Thérèse Raquin (Chap. XXXII)
Des actions réciproques : - La construction des phrases :
Dans les deux premiers paragraphes, Thérèse et Laurent ont le même nombre de lignes (3 lignes ) ; ils sont sur un pied d’égalité. La construction des phrases est parallèle. Le mot « pendant ce temps » ligne 83 nous indique qu’il y a une simultanéité des actions. Dans les autres paragraphes, l’auteur n’a pas utilisé de construction particulière pour introduire les deux personnages.
- Les temps des verbes :
Lorsque Thérèse est concernée, les phrases sont à l’imparfait (description) : « s’était accroupie » ligne 85, « et cherchait » ligne 87, « qui pendaient » ligne 87. Il y a aussi un plus que parfait : « elle avait pris » ligne 86. Lorsque que c’est Laurent qui est concerné, les phrases sont au passé simple (actions rapides) : « Il enleva » ligne 83, « et remplit » ligne 83, « il vida » ligne 84. Cette utilisation des temps insiste sur le tempérament de Thérèse, douce et lente et de Laurent, brutale, fort. - La réciprocité, les verbes pronominaux réciproques :
Dans le second paragraphe, nous observons que le romancier y a intégré de nombreux verbes pronominaux. De ce faite, il insiste sur la réciprocité des actions telles le montrent : « s’écria son mari » ligne 81, « s’efforçait de rendre » ligne 81, « Thérèse s’était » ligne 85, « Ils se regardèrent » ligne 91 « Ils s’examinèrent » ligne 93, « Ils se firent » ligne 97, « s’éveillait » ligne 103, « ils se sentirent » ligne 106, « qui l’acheva d’un trait » ligne 110, « qu’avait laissée » ligne113. - Le champ lexical du regard :
Dans le deuxième et le quatrième paragraphe, E. Zola a fortement utilisé le champ lexical du regard lorsque les deux époux s’aperçoivent qu’ils ont mutuellement les mêmes intentions. « Thérèse vit » ligne 91, « Laurent aperçut » ligne 92, « l’éclair blanc » ligne 92, « qui luisait » ligne 92, « Ils s’examinèrent » ligne 93, « en