Theorie d'agence
I. Introduction
II. Définition de la théorie d’agence
III. Les fondateurs de la théorie
IV. Les conflits d’intérêts
V. Les normes
VI. Les implications
VII. Les coûts d’agence
VIII. Les conséquences dans les pratiques managériales
IX. Les limites de la théorie d’agence
X. Conclusion
XI. Bibliographie
INTRODUCTION
Comprendre les relations entre les hommes dans l’entreprise passe souvent par une analyse théorique dont certains ne perçoivent pas l’intérêt opérationnel.
Toute organisation est constituée d’un ensemble de contrats qui définissent les relations des acteurs. Parmi ces relations, les auteurs distinguent les « relations d’agence ».
La théorie de l'agence ou théorie des mandats remet en cause le postulat représentant l'entreprise comme un acteur unique pour mettre l'accent sur les divergences d'intérêts potentielles entre les différents partenaires (dirigeants, actionnaires et créanciers...). Le comportement de l'entreprise résulte dès lors d'un processus complexe d'équilibrage qui occasionne un certain nombre de coûts appelés coûts d'agence et qui sont nécessaires pour que les dirigeants, par exemple, adoptent un comportement conforme à l'intérêt des actionnaires qui les ont mandatés. La théorie de l'agence ou des mandats correspond donc à une tentative de mise en parallèle de la théorie financière et de la théorie des organisations.
Définition de la théorie d’agence
La théorie d’agence examine les relations d’agence et les coûts relatifs qu’elle entraîne. La relation d’agence est une relation entre un principal et un agent, donc toute relation entre deux individus dans laquelle la situation de l’un (principal) dépend de l’action de l’autre (l’agent). En théories des organisations, la théorie de l’agence est largement associée au problème de la gestion de la relation entre les propriétaires et les gestionnaires qui dirigent une entreprise. Elle vise à répondre à la