Theatre quebecois
À l’image de sa province, le théâtre québécois a toujours été très influencé par les différentes cultures, et ce, depuis sa naissance en 1694. Cette même année, le clergé interdisait les représentations de Tartuffe, pièce de Molière qui critiquait certains agissements de celui-ci. Toutefois, étant présent dans les écoles, celui-ci soulignait l’importance de l’art dramatique dans ses enseignements. C’est au début du vingtième siècle que, lors de certaines occasions spéciales, des pièces étaient écrites et par la suite, jouées par la communauté anglophone et par des vedettes françaises de passage au Québec.
Entre la Première et la Deuxième Guerre mondiale, le théâtre québécois subit l’influence du burlesque américain (un style drôle et absurde) et du théâtre français. Son identité est inexistante durant ces années.
Entre 1930 et 1950, un style plus rapproché de notre société, le Burlesque canadien fait son entrée dans notre théâtre québécois. Un certain nombre de troupe de théâtre sont fondées. On peut, entre autre, citer les troupes de Jean Grimaldi et le Théâtre National de Montréal avec celle qui était surnommée la Poune, Rose Ouellette. C’est en 1948 que le Québec accueille sa première pièce de théâtre écrite par Graien Gélinas : Tit-coq.
Le théâtre québécois prend de plus en plus d’ampleur dans les années cinquante. Un nouveau genre réaliste apparaissant peu à peu dans celui-ci entraîne l’ouverture de nombreuses salles de théâtres. Ce genre théâtral vise à présenter la vie ordinaire des gens. Parmi les auteurs réalistes, on retrouve notamment : Marcel Dubé, Jacques Ferron et André Langevin.
C’est au cours des années soixante à soixante-dix que le théâtre québécois a beaucoup progressé. Les sujets se précisent et les thèmes sont principalement la recherche d’identité et d’appartenance. Le théâtre de ce temps présente une certaine caricature de la société. Les Belles-Sœurs, pièce écrite par Michel Tremblay et publiée en 1968 a