Theatre en grece antique
Trois grandes fêtes religieuses en l'honneur de Dionysos voyaient des représentations dramatiques : les Dionysies urbaines - les Lénéennes - les Dionysies rurales.
Les représentation dramatiques avaient lieu lors des fêtes dionysiaques ; pour quelle raison ?
Il semble que le théâtre grec soit issu du dithyrambe, sorte de choeur tumultueux, de chants passionnés, enthousiastes, accompagnés de danses rapides en l'honneur de Dionysos. Ces chants célébraient les aventures, tristes ou gaies, du dieu ; les membres du choeur (les choreutes), à la tête desquels était un coryphée, habillés en satyres, prenaient part à sa joie et sa douleur. La tragédie comporta un choeur de douze, puis de quinze choreutes ; la comédie en comportait vingt-quatre. Au choeur on ajouta un acteur, puis un deuxième, enfin un troisième (protagoniste - deutéragoniste - tritagoniste). Au fil du temps et de l'évolution du théâtre, l'élément lyrique (chants du choeur) diminua au profit du dialogue.
Organisation et règlements des concours dramatiques :
Les spectacles qui présentaient des pièces en première représentation se déroulaient aux Dionysies urbaines ou aux Lénéennes. Les Dionysies rurales, les plus anciennes, se déroulaient dans les dèmes ; après l'institution des deux autres fêtes, on n'y présenta plus que des reprises. Les Lénéennes furent instituées au VIème siècle (Pisistrate) ; c'était la fête des bacchantes mais elles comportaient aussi des représentations dramatiques. On y jouait essentiellement des comédies, dont le sujet s'adressait surtout à un auditoire du cru : or, en janvier, seuls les Athéniens assistaient à ces représentations. Les tragédies, au contraire, traitant de sujets d'ordre général et intéressant un plus vaste public, étaient représentées aux Dionysies urbaines, qui attiraient une foule d'étrangers (en mars, la navigation reprenait).
Les représentations, organisées par l'Etat, prenaient la forme d'une compétition entre