theatre de l'absurde
« Absurde » : vient du mot latin « absurdus » : ce qui est dissonant, discordant, qui est contraire aux lois de la logique et de la raison.
Le théâtre de l’absurde apparaît au XXe siècle, à l’époque de la seconde guerre mondiale.
Ce mouvement représente une rupture dans l’histoire du genre théâtral. Les pièces traitent généralement de l’absurdité de la vie (aspect dérisoire de la vie, face à l’échéance inéluctable que constitue la mort).
Contexte historique :
Les deux guerres mondiales de la première moitié du XXe siècle, et notamment la 2nde guerre mondiale : Traumatismes d’Auschwitz et d’Hiroshima → disparition de la conviction selon laquelle le monde a un sens ; prise de conscience de l’abîme entre les actes humains et les principes nobles Changement des mentalités, ébranlées par le contexte de guerre → pessimisme ambiant Questionnement : la guerre a remis en question les idées et conceptions existantes → incompréhension Sentiment d’insécurité, de la fragilité de la vie et de l’homme.
Contexte littéraire et culturel : Influence du mouvement surréaliste Influence du courant existentialiste (Sartre : chef de file en France) : doctrine selon laquelle l’essence de l’homme est illusoire, alors que l’existence humaine est à construire, à réaliser. Remise en question de Dieu ; l’homme se construit uniquement par ses actes Influence de la doctrine de l’absurde : doctrine qui s’apparente à l’existentialisme, mais s’en détache. La doctrine de l’absurde [1] s’interroge sur le non-sens de la vie : la vie vaut-elle la peine d’être vécue si l’on considère que pour la plupart des hommes, elle ne consiste qu’à « faire les gestes que l’habitude commande » ? Dès lors se pose la question du suicide : « Mourir volontairement suppose que l’on a reconnu, même instinctivement, le caractère dérisoire de cette habitude, de l’absence de toute raison profonde de vivre, le caractère insensé de cette agitation quotidienne et l’inutilité de