theatre critique
Rhinocéros est une pièce très absurde mais elle montre la « réalité ». De mon point de vus, Ionesco en écrivant cette pièce a certainement voulut représenter les hommes ou du moins ce qu’ils pourraient devenirs. On a tous un coté animal qui ne prend jamais le dessus sur notre côté humain alors que dans cette pièce c’est tout bonnement le contraire ; les personnages se transforment en rhinocéros.
Devenir rhinocéros parait impossible mais devenir une grosse brute ça l’est. Pour cette raison, mon point de vu se penche du même côté que celui de Ionesco. Apres avoir lu la pièce j’ai décidé d’allé voir sa mise en scène. Je suis allé voir la mise en scène d’Emmanuel DEMARAY MOTA au Théâtre de la ville à Paris.
Le metteur en scène avait plusieurs choix de dimension pour sa mise en scène et il a choisi la dimension inquiétante plutôt qu‘une autre.
Dans sa mise en scène, Emmanuel DEMARAY MOTA a retiré l’arbre en carton qui était précisé dans la pièce écrite et tout l‘arrière plan du décor et cela jusqu’à la fin. La luminosité qu’on pourrait imaginer en lisant la pièce ne se perçoit absolument pas dans sa mise en scène. Tout est très sombre et on distingue pas très bien les personnages en fond de scène.
Le jeu des acteurs est très plaisant. Hugues Quester qui interprète le rôle de Bérenger joue particulièrement bien. Serge Maggiani dans le rôle de Jean, de mon point de vu, je ne l’aurais pas imaginé comme ça mais c’est un très bon acteur. Valérie Dashwood joue le rôle de Daisy et son rôle lui va très bien et sa façon de jouer est frissonnante. Ce qu’il concerne les apparitions et les transformations, elles ne sont jamais réellement montrées mais on les comprends par le son, les personnages qui s’agitent, les décors complètement renversés ou encore le jeu dans acteur pendant leur transformation.
La transformation qui fait froid dans le dos c’est celle de jean quand Bérenger lui rend visite ; on le voit peu,