Théorie de l’architecture
Dans le Palais d’Itamaraty, l’escalier relie deux mondes : celui du rez de chaussée (avec l’accueil et l’entrée) et celui plus privé à l’étage. Contrastant avec l’horizontalité du 1er étage, celui-ci descend au sous sol dans cette idée de relier la Terre au ciel, l’enfer au paradis. Cet escalier hélicoïdal n’est pas enfermé dans une gaine, il apparaît au contraire comme une sculpture dans l’espace et devient l’élément majeur du bâtiment. Dépourvu de garde corps, il organise l’espace autour de lui et se déploie librement. L’escalier monumental et hélicoïdal du Louvre est comme un passage initiatique reliant la ville au musée. Cet élément permet aussi de se mettre en …afficher plus de contenu…
C’est une vraie sculpture qui permet de desservir les deux blocs d’atelier. L’affordance de l’escalier est exprimée dans l’Ecole Appolo à Amsterdam. Au centre du bâtiment, il y a un grand « escalier amphithéâtre ». Cet escalier est un espace commun, de rassemblement. Ses grands emmarchements permettent de s’asseoir pour faire cours, jouer ou pour les assemblées générales avec les parents. L’espace s’organise autour de lui et vient le desservir. C’est moins l’escalier qui dessert les salles de classe que ces salles qui le nourrissent. Il n’est pas simplement une liaison verticale entre les étages mais un espace en soi. Enfin, tout est escalier. Ce n’est pas un élément secondaire que l’on enferme dans une gaine mais un lien entre deux