Résumé de la nouvelle Mondo de Le Clézio, in Mondo et autres histoires.

On ne savait pas grand chose sur Mondo, un garçon d’une dizaine d’années, sinon qu’il était orphelin et qu’il venait probablement de l’autre côté de la mer. Il vivait dans la rue et gagnait sa vie en aidant les commerçants sur les marchés. Les gens l’aimaient bien pour son air souriant et franc et le saluaient dans la rue. Parfois, Mondo arrêtait quelqu’un pour lui demander de l’adopter. Chaque soir, il cherchait un endroit où dormir pour être tranquille et à l’abri de la camionnette de l’Assistance publique, qui sillonne la ville à la recherche des mendiants et des chiens errants. Il avait beaucoup d’amis, tous rencontrés dans la rue. Il aimait qu’on lui raconte des histoires ou qu’on lui parle de pays lointains ou encore, qu’on lui apprenne à écrire ; cela faisait l’objet de bien des discussions avec des personnages pittoresques tels Giordan le pêcheur sans bateau, un peintre du dimanche, un retraité des postes… De temps en temps, il aidait dans leurs spectacles de rue ses trois amis le Gitan, le Cosaque et le vieux Dadi qui ne se séparait jamais de ses deux colombes.
Un jour, Mondo avait décidé de monter sur la colline aux abords de la ville pour aller voir une demeure qu’il trouvait belle et qu’il appelait « la Maison de la lumière d’Or ». Il était entré dans le jardin et, fatigué, il s’y était endormi. C’est ainsi qu’il avait fait la connaissance de Thi Chin, une vieille femme vietnamienne, propriétaire de la maison, qui avait sympathisé avec lui, et l’avait invité à boire le thé puis lui avait proposé de l’héberger. Petit à petit, Thi Chin avait « adopté » Mondo, qui continuait, le jour, à mener sa vie d’enfant des rues. Mais un jour, en ville, Mondo avait appris que le vieux Dadi avait été emmené par l’Assistance publique, et que personne ne s’était préoccupé de savoir ce qu’étaient devenues ses colombes. Au désespoir, Mondo avait fait un malaise et s’était retrouvé, lui aussi,