Texte sur le capital de marx et de l'enjeux crucial du facteur temps dans le capitalisme
Dans le monde capitalisme le temps devient très important. Le dicton «le temps c’est de l’argent» ne vient certainement pas de l’époque où pratiquement tout le monde vivait comme des paysans. Ce dicton prend toutefois tout son sens lorsque l’on se met à analyser la nature du capitalisme. La venue de ce système a changé à jamais le visage de l’humanité. Jadis, avant l’arrivée des manufactures et de l’industrialisation, nous ne retrouvions pas la même nature de libre compétitivité et de commerce qu’aujourd’hui en raison, entre autre, de l’influence monarchique et du niveau technique encore archaïque. Si nous retrouvions, certes, certains nobles jouissant de ce système, il reste que certains bourgeois, plus le temps avançait, commencèrent à se sentir lésés puisqu’ils entrevoyaient, plus le développement du progrès technique se faisait, un énorme potentiel de richesse, dont il ne pouvait pleinement bénéficier en raison des contraintes étatiques. Il s’en suivra, comme nous le savons, de la grande révolution bourgeoise, et du commencement de la course à la survaleur. Nous allons voir, dans ce qui suit, en quoi le temps est perçu différemment dès l’arrivée du capitalisme et en quoi le lien, intrinsèque, existant entre le temps et la survaleur, est source d’exploitation pour l’Homme et de contradictions pour la société.
Tout d’abord, nous devons déterminer quelles sont les assises du capitalisme émergeant. Nous affirmons donc, en premier lieu, que les points de départ, de cette course perpétuelle d’accumulation de survaleur et de l’arrivé de l’importance cruciale du temps, sont : l’ouverture des marchés, l’indépendance des propriétaires et l’amélioration des moyens de production. Au sein de ce nouveau système, les propriétaires sont tous en compétition