Texte invention
1°) On voit que :
- Entre 1988 et 2004, l’indicateur de biodiversité des oiseaux généralistes est passé de 1,0 à 1,15 soit une augmentation de 15 % en 16 ans.
- Dans le même temps, on observe une chute de la biodiversité pour les oiseaux spécialistes agricoles (on passe de 1 à 0,8 soit une diminution de 20 %) ou vivant en forêt (-30 %) ; les oiseaux vivant dans les bâtis (constructions) montrant une biodiversité stable (dont l’index reste proche de 1).
On en conclut que les habitats dont la biodiversité des oiseaux a le plus évolué sont les écosystèmes très végétalisés (agricoles et forêts). Les oiseaux vivant dans les bâtis semblent bien cohabiter avec la présence humaine.
La biodiversité des oiseaux indifférents à leur habitat a augmenté. Cette étude permet de souligner la fragilité des écosystèmes forestiers et agricoles.
2°) Le régime alimentaire des oiseaux est lié à leur habitat puisque les oiseaux doivent trouver dans leur habitat leur nourriture.
Par exemple, les oiseaux se nourrissant de poissons sont sensibles à la pollution des étendues d’eau, ou à leur assèchement qui sont des causes de diminution du nombre de poissons présents dans leur habitat.
On observe que 20 % des oiseaux sont globalement menacés, plus ou moins fortement, d’extinction. Les valeurs varient entre 18 % (cas des oiseaux consommateurs de nectar, les moins menacés) et 38 % (cas des charognards, les plus menacés) des oiseaux. Les charognards, groupe le plus menacé, ne représentent que 36 des 9916 espèces recensées, soit moins de 0,4 %.
3°) Les oiseaux vivant à 75° de longitude W présentent le plus grand nombre d’espèces à 42° de latitude Nord c’est-à-dire sous des climats tempérés.
C’est sous 100° de longitude W et 50° de latitude Nord que l’on trouve la plus grande diversité d’espèces d’oiseaux (zone frontalière entre le Canada, le Dakota du Nord et le
Minnesota, près des grands lacs).
Exercice 5 p
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