Texte francais
Dans l'extrait des pages 489 à 490 du Bonheur des Dames d'Émile Zola, on peut remarquer que l'auteur reflète le Second Empire de manière naturaliste par ses écrits. Ce courant est apparut dans la deuxième moitié du XIXe siècle, durant la période d'industrialisation et d'essor de la bourgeoisie. Pour débuter, Zola révèle le naturalisme en écrivant fréquemment des procédés tel que l'énumération et la gradation sur un ton négatif et sarcastique. Au début de l'extrait, on remarque l'emploi d'une gradation ''tandis que la clientèle, dépouillée, violée, s'en allait à moitié défaite, avec la volupté assouvie et la sourde honte d'un désir contenté au fond d'un hôtel louche.''(p.489). Les clientes sont d'abord dépouillées, donc dépourvu d'argent puisqu'elles ont tout dépensés, ensuite violés, ce qui est sans aucun doute une métaphore, comme si le magasin l'aurait forcé à acheter, et ensuite le sentiments se dégrade encore, car elles finissent par avoir honte d'avoir contenté leurs désirs. Ensuite, l'énumération est aussi utilisé fréquemment dans les textes d'auteurs naturalistes ''dépense nécessaire de passion nerveuse, lutte renaissante d'un dieu contre le mari, culte sans cesse renouvelé du corps, avec l'au-delà divin de la beauté.''(p.489). On voit encore le pessimisme de cet extrait, dans la lutte de la femme entre le ''dieu'' et son mari. Pour continuer, l'auteur donne des descriptions détaillées des comportements humains et des lieux de l'action, tout en étant objectif et en montrant la vie quotidienne, une des caractéristiques formelles de ce courant. Les lieux sont futuristes et prouve bien le lien avec la période du Second Empire ''l'énorme charpente métallique, le long des escaliers suspendus et des ponts volants.''(p.490). Il décrit le Bonheur des dames en utilisant une métaphore, car il utilise les termes ''suspendus'' et ''volants''. De plus, à la page 490, on décrit les clientes et l'ambiance de cette journée de vente ''de la clientèle entassée,