Texte de saint thomas
Nous allons expliquer dans une étude linéaire l’intérêt philosophique de ce texte et comment l’auteur y expose sa thèse présentée précédemment. Le texte commence par mettre en évidence l’enjeu moral de la question. En effet, après avoir affirmé la liberté humaine, Saint Thomas explique qu’elle est ce qui garanti pour que les attitudes morales et agissements de l’homme aient un sens. Il cite d’abord les différentes attitudes qui s’adressent à quelqu’un de libre comme les conseils et les exhortations qui consistent à inviter ou obliger l’autre à faire quelque chose.
Or on présuppose qu’il peut le faire ou pas et qu’il le fait ou qu’il ne le fait pas. Il a donc le choix de suivre ou non ces conseils et obligations. Il peut choisir de modifier son attitude en écoutant ce qu’on lui demande ou propose de faire. Il a donc le choix. Et s’il a le choix il est donc libre. Les préceptes et les interdictions qui sont des obligations n’ont de sens que si l’autre peut désobéir et qu’on estime qu’il doit obéir. Lorsqu’elles sont couplées avec des récompenses et des punitions elles impliquent encore plus la notion de choix, celles-là n’ont de sens que pour celui qui suit les obligations et celles-ci pour celui qui les transgresse. On suppose dans les deux cas que l’Homme avait le choix, qu’il est donc l’auteur et le seul maître de l’action. La liberté est donc le moteur de tous ses choix d’après l’auteur mais il faut pour